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Ma chaine de production

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| Mon Atelier |

Mon atelier est situé chez moi, dans ma maison dans les Pyrénées en France. Je dispose également d’un pièce où je stocke les tissus avant de les découper et de les assembler. Pour les travaux de couture, je suis équipée de deux surjeteuses de marque JUKI, d’une recouvreuse de marque JUKI et d’une machine a coudre familiale de marque NEW HOME. J’utilise cette dernière depuis mes 17 ans, elle me sert pour les finitions. Je travaille sur une grande table en bois, et les postes à coudre sont soutenus par des tréteaux simples en bois.

L'atelier étant suffisamment loin des lieux de vie de la maison, cela me permet de m’isoler suffisamment afin de continuer à développer ma créativité ! J'ai une grande porte-fenêtre qui ouvre sur le jardin, je peux donc respirer l’air frais et pur tout en travaillant ou sortir facilement faire un tour si j’ai besoin d’une pause.

Je fabrique tous les biais moi-même à partir d’anciens draps. Les poches et autres accessoires sont aussi fabriqués dans des draps colorés. Je réutilise également les boutons et autres accessoires des vêtements récupérés et si je n’en ai pas, j'essaie crée d’autres systèmes de fermeture.
Pour les vestes style "Bomber'" j’achète neuf les fermetures d'éclair.

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Tous les patrons sont fabriqués par moi-même. Lors de phases de test, j'utilise du papier journal ou du papier brouillons. Une fois le patron terminé, je découpe la forme finale, dans des anciens emballages en carton de packs d’eau, récupérés dans les supermarchés.
Cette façon de travailler me pousse à m’adapter. Je crée par rapport à ce que je trouve. J’évite de consommer de façon systématique. Lorsque j’achète du tissu je choisis des matières naturelles, jean, coton, lin, laine et soie. Il peut arriver que je trouve un tissu très joli et original dans un matière synthétique, s’il s’adapte à un projet que j’ai en tête, et que je saurai en faire bon usage, je ne m'interdis pas de le prendre.

Pour les vêtements en jean, je commence par découper les jambes. Le haut du jean avec poches et fermetures éclairs est mis à part, je prévois pour fabriquer des accessoires.

Je conserver également les coutures latérales car je voudrais faire des tapis avec celles-ci plus tard. Toutes les chutes de tissu de grande taille que je n’utilise pas dans la création des lignes de vêtements des collections actuelles, sont conservées pour un projet de jupes en 'patchwork' à venir.

 

Après cela, il ne reste plus grand chose, alors ces chutes de denim et également les chutes des tissus colorés, la plupart, trop petites seront destinés à servir de rembourrage pour coussins ou, partiront pour être recyclé en l'isolation

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Consommation | Composition | Engagement

Il ne faut pas oublier que ces derniers temps, l'industrie textile s'est principalement développée à l'étranger plutôt que dans nos pays d'origine. Les personnes employées par les grandes entreprises pour créer et coudre nos vêtements travaillent depuis longtemps dans des conditions extrêmement difficiles.


Certaines personnes et organisations s'efforcent de nous faire prendre conscience du

« greenwashing » et des mensonges purs et simples qui sont servis au consommateur afin de justifier la production de milliers et de millions de vêtements excédentaires qui deviennent ensuite des déchets. Le pire, c'est que les personnes qui fabriquent réellement les vêtements sont les moins bien payées de la chaîne.


Depuis 2020, je contribue un petite montant tous les mois à une organisation appelée « Remember who made them »

Extrait de leur page ...


"En tant que communauté d'activistes et de militants, nous continuons à travailler en étroite collaboration dans le cadre de la lutte pour une nouvelle économie solidaire dans la mode, que ce soit en partageant régulièrement des apprentissages avec les étudiants du London College of Fashion, en rejoignant d'autres activistes et militants dans le mouvement "Pay Up Fashion : Keep Workers Safe" ou en soutenant des dons.

 

En 2023, nous avons fait un don, grâce à votre soutien :

 

1000 $ au Dabindu Collective - un collectif de travailleurs du vêtement au Sri Lanka qui traverse la révolution politique

 

1000 $ à la Home Based Women's Worker Federation au Pakistan pour soutenir les travailleurs du vêtement au Pakistan qui ont été touchés par les inondations de 2022 qui ont déplacé des millions de personnes

 

1000 $ à la campagne Big Give de Labour Behind the Label pour lutter pour une industrie de la mode juste et équitable."

 

Pour en savoir plus ;

https://www.patreon.com/c/rememberwhomadethem/about


et pour être vraiment bien informé et bien diverti, suivez
@Venetialamanna

sur Instagram où vous trouverez tous les derniers faits et chiffres sur la

« fast fashion », y compris de nombreuses 'Reels' géniales !

Ressourcer | Réutilise | Répare

Le premier sujet que je souhaite aborder est celui du gaspillage dans la mode. Si on souhaite soutenir une mode éthique, solidaire et équitable, il est important de se poser les bonnes questions lors de l’achat d’un nouveau vêtement.
"Est ce que j'ai besoin de cette robe?"
"Combien de fois vais-je la porter?"


Lors d’occasions spéciales, plutôt que d’acheter une robe que nous ne porterons qu’une seule fois, il y a des alternatives afin de réduire le gaspillage, par exemple on peut louer un habit ou bien l’emprunter à une connaissance ou échanger une pièce de sa garde-robe contre une autre.

Le site Web de Fashion Revolution.org partage des informations et des conseils sur mieux consommer tout en restant à la mode. La Fashion Revolution explique comment avoir une approche révolutionnaire de la mode afin d’avoir toujours un temps d’avance. C’est un site Web qui fourni d’idées et d’initiatives très intéressantes.  C’est la  que vous y trouverez des sources d’inspiration.

En ce qui me concerne, ou en ce qui concerne Zihna…
Tous les tissus utilisés pour la confection des pièces de couture sont issus de ressources locales. J’habite dans le département de l’Ariège dans le sud de la France et la seule ville de taille importante se trouve à une soixantaine de kilomètres de chez moi.
Afin limiter au maximum mes trajets en voiture, j’ai donc fait le choix de me fournir autour de chez moi.

Tous les mois, je me rends aux associations caritatives locales, où j’achète des jeans que, si je les intercepte pas, seront destiné à la destruction ou, ils seront ré vendus en Europe pour être ré trié pour le marché européen de seconde main. Enfin ce qui reste est vendu par des entreprises européennes et arrive sur le continent d'Afrique dans les balles de textiles vendues aux marchands de textiles et seconde main, comme au Marché Kantamanto, Accra au Ghana.

Pour les informations complets sur ce sujet vous pouvais regarder
The Or Foundation
https://theor.org/
Emission 'Sur Le Front'; 
https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2956729-ou-finissent-nos-vetements.html 

Pour les draps et rideaux de tissus imprimées en couleur ou, draps coton et lin blanc vintage, je vais tous les quelques mois pour les acheter à Emmaüs de Pamiers (09).

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Zihna

Mode éthique, recyclé et écologique

Zihna Mode Ethique   |   09230 Sainte Croix Volvestre, Ariège, Midi Pyrénées, Occitanie, France  |   zihna.mode.ethique@gmail.com   |   06 75 68 85 58   |    Siret/Répertoire des Métiers & de l'Artisanat: 482 107 786 00014  RM090

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